Auteur : Arnaud Demont
Recueil
Sur
la perle coulée, un peu de mon orgueil
De ne pouvoir te serrer tout contre mon coeur
Je te regarde t'éloigner la larme à l'œil
Par un ciel noir, étouffé, je tremble de peur
De ne pouvoir te serrer tout contre mon coeur
Je te regarde t'éloigner la larme à l'œil
Par un ciel noir, étouffé, je tremble de peur
Ne
plus t'étreindre en mes bras semble une torture
Et j'ai mal à songer ne plus t'embrasser
Ne plus te voir serait comme une déchirure
Et ne plus te penser, paraît être insensé
Et j'ai mal à songer ne plus t'embrasser
Ne plus te voir serait comme une déchirure
Et ne plus te penser, paraît être insensé
Car
il me semble que l'on m'a créé de toi
Comme si un être unique séparé en deux
Se retrouvaient entier, attiré par le poids
D'un premier baiser qui a enflammé les cieux
Comme si un être unique séparé en deux
Se retrouvaient entier, attiré par le poids
D'un premier baiser qui a enflammé les cieux
Par
le plus long, la plus belle des vérités
Ce jour où tu désirais ne plus répartir
Où par tes lèvres douces j'ai su qui j'étais
Ce jour où je suis né, semé pour ton désir
Ce jour où tu désirais ne plus répartir
Où par tes lèvres douces j'ai su qui j'étais
Ce jour où je suis né, semé pour ton désir
Par
un ciel noir, étouffé, je tremble de peur
Je te regarde t'éloigner, au sol l'orgueil
La larme à présent, nacrée, sortie de mon coeur
Et une perle d'Amour pour un doux recueil
Je te regarde t'éloigner, au sol l'orgueil
La larme à présent, nacrée, sortie de mon coeur
Et une perle d'Amour pour un doux recueil
Auteur : Annick Dufrêne
L'amour est infini
encore
encore
dit
l'enfant
c'est
fini
disent
les grands
j'veux
pas
dit
l'enfant
tout
a une fin
disent
les grands
c'est
pas vrai
dit
l'enfant
tout
continue
avec
ou sans nous
malgré
nous
l'amour
est infini
Amis
Depuis l'enfance
Unis
Par une tendre
Complicité
Un lien
Que rien
Ne peut briser
Fine fleur des sentiments
Est une mer limpide
Bordée de palmiers
Ensemble
Ils ont couru vers elle
Pour se baigner
Puis un jour
Leurs lèvres
Se sont rapprochées.
Une vague de passion
Tel un éclair
Les a foudroyés !
A en perdre
La raison
Lorsque la nuit
A descendu
Ses marches de velours
Sous la lune
Sur la plage du désir
Ils se sont aimés
L'un dans l'autre
Eperdus
Égarés ....
Leurs lèvres
Se sont rapprochées.
Une vague de passion
Tel un éclair
Les a foudroyés !
A en perdre
La raison
Lorsque la nuit
A descendu
Ses marches de velours
Sous la lune
Sur la plage du désir
Ils se sont aimés
L'un dans l'autre
Eperdus
Égarés ....
Auteur : Françoise Louis-Chambon
Vous nous reconnaissez ? Moi, c'est Ken, elle, c'est Barbie. Nous sommes si beaux, si minces, si élancés .... Nous savons si bien cambrer les reins, juste ce qu'il faut pour éviter, ne serait-ce que d'effleurer toute vulgarité. Je porte un polo chic, un bermuda griffé. Son brushing ne craint pas les vagues, son profil frise l’œuvre d'art. Nous avons expliqué au photographe qu'il allait immortaliser le couple du siècle. Il en est resté sans voix mais a longuement hoché la tête pour signifier qu'il avait compris. Puis il a ri, d'un rire nerveux, avant de virer à l'écarlate. Normal : trop d'émotion ... Il suggéré un coucher de soleil. Il lit dans nos pensées ou quoi ? Barbie et moi, nous A-DO-RONS les couchers de soleil, leur flamboiement sur la mer apaisée, comme somnolente (j'aime bien cette formule, je la note au passage sur mon nouvel iToy 5 G). Mais, attention, qui dit "coucher de soleil", dit "couleur". Il ne faut surtout pas lésiner sur la couleur. Le rouge doit être sanguinolent, le bleu, profond, l'oranger, éclatant et bien distinct du jaune. Ce serait une grave erreur de confondre l'oranger et le jaune. Il faudrait dire adieu à l'harmonie, adieu aux règles - qui ne sont pas établies pour rien - et à la perfection de nos silhouettes lesquelles se détachent sur l'horizon polychrome avec l'élégance des ombres chinoises. La mer entame une valse, notre amour fait des ronds dans l'eau. Éros va ranger son arc. Le Léidak du photographe fait un dernier clic clac .... Il est temps de renter dans la boîte.
Auteur : Le Loup
"Ne
jamais faire ce que l'on n'aimerait pas que l'on nous fasse, ne pas
manquer de respect, à cette personne à tes côtés. Dans l'ombre,
de mes maux je me débarrasse.
Mes
principes m'empêchent aujourd'hui de te dire que dans mes pensées,
tu es entrée, et tu y vis.
Je
ne peux pas tout t'avouer directement et tu le sais. Malheureusement
il y a des conséquences à ne pas ignorer, et ça a le don de
m'énerver.
Je
ne suis plus maître de ces jeux taquins, perdu dans ce désir,
accentué par ton sourire, il faut prendre un chemin.
Celui
d'un jour arrêter ça, sans aucune envie, de mettre fin à la
partie, mais il le faudra.
Naufragé
de mon propre monde, j'aurai toujours le même regard, l'admiration à
ton égard, pour toi, fierté de côté, j'abandonnerai au dernier
round."
Auteur : Jacqueline Souza-Conti
Métamorphose
Je
voudrais être le sable chaud sur lequel tu t’étends,
L’oiseau
virevoltant pour te suivre à chaque instant,
La
petite souris pourme glisser subrepticement dans ta chambre,
Le
triomphant soleil d’été pour réchauffer tes membres,
La
goutte de pluie qui langoureusement caresse ton corps,
La
crème douce et parfumée qui pénètre tes pores
L’eau
fraîche de la source qui rafraîchit ta bouche,
Les
draps qui, impudiques, t’enveloppent quand tu te couches,
Ton
cœur pour qu’il batte à l’unisson du mien
Tes
yeux pour y voir le reflet des miens
Mais,
encore, pour tout savoir de toi mon Aimé …
Je
voudrais être Neurone pour infiltrer tes pensées.
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