dimanche 3 mai 2015

Thème : Amitié ou Amour


Auteur : Arnaud Demont



Recueil
Sur la perle coulée, un peu de mon orgueil
De ne pouvoir te serrer tout contre mon coeur
Je te regarde t'éloigner la larme à l'œil
Par un ciel noir, étouffé, je tremble de peur
Ne plus t'étreindre en mes bras semble une torture
Et j'ai mal à songer ne plus t'embrasser
Ne plus te voir serait comme une déchirure
Et ne plus te penser, paraît être insensé
Car il me semble que l'on m'a créé de toi
Comme si un être unique séparé en deux
Se retrouvaient entier, attiré par le poids
D'un premier baiser qui a enflammé les cieux
Par le plus long, la plus belle des vérités
Ce jour où tu désirais ne plus répartir
Où par tes lèvres douces j'ai su qui j'étais
Ce jour où je suis né, semé pour ton désir
Par un ciel noir, étouffé, je tremble de peur
Je te regarde t'éloigner, au sol l'orgueil
La larme à présent, nacrée, sortie de mon coeur
Et une perle d'Amour pour un doux recueil
Auteur : Annick Dufrêne
L'amour est infini
encore encore
dit l'enfant
c'est fini
disent les grands
j'veux pas
dit l'enfant
tout a une fin
disent les grands
c'est pas vrai
dit l'enfant

tout continue
avec ou sans nous
tout continue
malgré nous
l'amour est infini




Auteur : Émeraude D.C. (gagnante pour ce thème)


Amis
Depuis l'enfance

Unis
Par une tendre
Complicité 

Un lien
Que rien
Ne peut briser


L'amitié
Fine fleur des sentiments
Est une mer limpide
Bordée de palmiers

Ensemble
Ils ont couru vers elle
Pour se baigner

Puis un jour
Leurs lèvres
Se sont rapprochées.

Une vague de passion
Tel un éclair
Les a foudroyés !

A en perdre
La raison 

Lorsque la nuit
A descendu
Ses marches de velours 

Sous la lune
Sur la plage du désir
Ils se sont aimés 

L'un dans l'autre
Eperdus
Égarés ....


Auteur : Françoise Louis-Chambon

Vous nous reconnaissez ? Moi, c'est Ken, elle, c'est Barbie. Nous sommes si beaux, si minces, si élancés .... Nous savons si bien cambrer les reins, juste ce qu'il faut pour éviter, ne serait-ce que d'effleurer toute vulgarité. Je porte un polo chic, un bermuda griffé. Son brushing ne craint pas les vagues, son profil frise l’œuvre d'art. Nous avons expliqué au photographe qu'il allait immortaliser le couple du siècle. Il en est resté sans voix mais a longuement hoché la tête pour signifier qu'il avait compris. Puis il a ri, d'un rire nerveux, avant de virer à l'écarlate. Normal : trop d'émotion ... Il suggéré un coucher de soleil. Il lit dans nos pensées ou quoi ? Barbie et moi, nous A-DO-RONS les couchers de soleil, leur flamboiement sur la mer apaisée, comme somnolente (j'aime bien cette formule, je la note au passage sur mon nouvel iToy 5 G). Mais, attention, qui dit "coucher de soleil", dit "couleur". Il ne faut surtout pas lésiner sur la couleur. Le rouge doit être sanguinolent, le bleu, profond, l'oranger, éclatant et bien distinct du jaune. Ce serait une grave erreur de confondre l'oranger et le jaune. Il faudrait dire adieu à l'harmonie, adieu aux règles - qui ne sont pas établies pour rien - et à la perfection de nos silhouettes lesquelles se détachent sur l'horizon polychrome avec l'élégance des ombres chinoises. La mer entame une valse, notre amour fait des ronds dans l'eau. Éros va ranger son arc. Le Léidak du photographe fait un dernier clic clac .... Il est temps de renter dans la boîte. 

Auteur : Le Loup


"Ne jamais faire ce que l'on n'aimerait pas que l'on nous fasse, ne pas manquer de respect, à cette personne à tes côtés. Dans l'ombre, de mes maux je me débarrasse.

Mes principes m'empêchent aujourd'hui de te dire que dans mes pensées, tu es entrée, et tu y vis.

Je ne peux pas tout t'avouer directement et tu le sais. Malheureusement il y a des conséquences à ne pas ignorer, et ça a le don de m'énerver.

Je ne suis plus maître de ces jeux taquins, perdu dans ce désir, accentué par ton sourire, il faut prendre un chemin.

Celui d'un jour arrêter ça, sans aucune envie, de mettre fin à la partie, mais il le faudra.

Naufragé de mon propre monde, j'aurai toujours le même regard, l'admiration à ton égard, pour toi, fierté de côté, j'abandonnerai au dernier round."


Auteur : Jacqueline Souza-Conti
Métamorphose

Je voudrais être le sable chaud sur lequel tu t’étends,

L’oiseau virevoltant pour te suivre à chaque instant,

La petite souris pourme glisser subrepticement dans ta chambre,

Le triomphant soleil d’été pour réchauffer tes membres,

La goutte de pluie qui langoureusement caresse ton corps,

La crème douce et parfumée qui pénètre tes pores

L’eau fraîche de la source qui rafraîchit ta bouche,

Les draps qui, impudiques, t’enveloppent quand tu te couches,

Ton cœur pour qu’il batte à l’unisson du mien

Tes yeux pour y voir le reflet des miens

Mais, encore, pour tout savoir de toi mon Aimé …

Je voudrais être Neurone pour infiltrer tes pensées.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour vos commentaires. Ils sont encourageant et peuvent nous être très utiles.