mercredi 1 octobre 2014

Pire que le silence ....






La ville est bruyante et peuplée de voix, de cris, de bizarreries,
De la fenêtre on aperçoit les enfants de l’école voisine qui rient et s’ébattent dans la cour,
Des amants, des maris entrent dans votre vie, d’autres ne vous regardent même pas, ne vous
voient plus, passant devant vous comme des fantômes, filant sans se retourner,
Des femmes aussi qui vous regardent étrangement
Vos amies d’hier sont devenues des ennemies, 
Au milieu d’une foule bigarrée et mouvante, vous vous promenez en tenue légère, indécente et ne savez que faire pour y remédier.
Vous disputez des gens que vous aimez, pourquoi ?
Vous êtes loin, dans une maison inconnue, mais pourtant bien chez vous,
Ou encore avec des gens que jamais vous ne fréquenteriez, trop riches, trop mauvais, trop différents, minables, .......

Jacqueline Souza-Conti
(Extrait de la Prose : Pire que le silence)
 
La photo accompagnant ce texte a été prise sur le net. Si elle vous appartient et que vous souhaitez que nous l'enlevions, nous le ferions immédiatement.
 
 

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